Le Quatuor de l’Agora, une rencontre intimiste entre le jazz et le classique
Crédit photos : Gilles Boutin

Le 6 mars dernier, notre Anglicane a accueilli le Quatuor de l’Agora. Au programme, des musiques de Ravel, du jazzman Marsalis, de Montgomery et de Shaw, celle-ci étant récipiendaire du prestigieux prix Pulitzer, Grammy Award de la meilleure composition classique contemporaine..
Au même moment, Maurice Ravel célébrait son anniversaire, son 150e. Ravel, considéré à juste titre comme l’un des plus grands compositeurs français du XXe siècle, rendu notamment célèbre par son fameux Boléro. Selon la Radio Suisse Romande, et je la cite: « Depuis plus de 100 ans, cette œuvre fait le tour de la planète, elle serait possiblement la musique la plus jouée dans le monde. On dit même qu’à toutes les dix minutes une interprétation commence quelque part. »
Il y avait donc plusieurs raisons de célébrer la venue de ce quatuor à cordes, formé des premières chaises de l’Orchestre de l’Agora, sous la direction de Nicolas Ellis, chef d’orchestre et directeur musical. Les violons de Chloé Chabanole et Maude Fréchette, l’alto de Cynthia Blanchon et le violoncelle de Thomas Beard nous ont bercés de leurs musiques, lesquelles ont permis une rencontre intimiste entre jazz et classique. Cette écriture musicale, aux accents partagés, a donné lieu à de très belles séquences musicales laissant transparaitre un heureux mariage de ces deux styles musicaux de la première moitié du XXe siècle.
J’ai beaucoup apprécié la musicalité et la versatilité des instrumentistes. Entre autre, le jeu des cordes sans archet. À maintes reprises, et pour le plus grand bonheur des mélomanes présents, tous les quatre ont fait résonner les cordes de leur instrument par la simple magie de leur doigté. Impressionnant à voir, tout aussi impressionnant à écouter.
Le Quatuor de l’Agora fut le temps d’une soirée, le Quatuor de l’Anglicane. Mais en y réfléchissant bien, agora et anglicane (bâtisse) sont des places publiques permettant le rassemblement du peuple. Et le peuple du 6 mars dernier, confortablement assis, fut heureux de ce qu’il a vu mais plus encore de ce qu’il a entendu…
Crédit Gilles Boutin
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Nouvellement installé à Lévis, Sylvain Tremblay est retraité de l’enseignement. Depuis, il anime une émission de musique baroque sur les ondes de Radio Galilée, « Les sacrées cantates de Bach ». Il est également collaborateur pour Cité Boomers, un webmagazine destiné aux 50 ans et plus. Étant notamment passionné de culture, de voyages et de sports, c’est avec grand enthousiasme qu’il s’est joint à l’équipe de collaborateurs d’Espace DCL pour couvrir des activités culturelles.

